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Titre (provisoire) :

Structure temporelle et spatiale des communautés ichtyologiques et de la connectivité de leurs habitats dans le fleuve Saint-Laurent (Canada).  

 

Dirigée par :

  • Mathieu Cusson - Université du Québec à Chicoutimi

  • Frédéric Lecomte - Université du Québec à Chicoutimi, Minitère de la Faune, Forêts et Parcs du Québec

  • Marc Mingelbier - Minitère de la Faune, Forêts et Parcs du Québec

 

Résumé:

 

De par sa position géographique entre les Grands Lacs et l’océan Atlantique, le fleuve Saint-Laurent a subi de nombreuses pressions reliées au développement du Québec moderne. Celles-ci ont mené à la dégradation de nombreux habitats et à la disparition ou au déclin de plusieurs espèces de poissons jadis abondantes et importantes pour la pêche. Malgré de nombreuses actions entreprises afin de protéger et d’améliorer la gestion de la faune aquatique et de ses habitats, plusieurs espèces sont encore menacées ou en déclin. De surcroît, de nouvelles pressions, telles que les espèces invasives, les changements climatiques, l’émergence de nouveaux polluants pharmacologiques, etc., s’ajoutent aux pressions existantes.

 

En regard de ce contexte, il est essentiel de quantifier l’ampleur et la vitesse à laquelle les communautés de poissons et leurs habitats ont été modifiés, et ce, à l’échelle de la portion fluviale du Saint-Laurent. Une telle analyse permettra de cibler les zones les plus affectées dans lesquelles il serait encore possible d’améliorer significativement la qualité des habitats des espèces exploitées et d’en améliorer la gestion. 

 

Pour ce faire, nous utiliserons les nombreux inventaires standardisés sur l’ensemble du fleuve, réalisés entre 1967 et 2012, afin de mesurer les changements survenus sur les populations de poissons et leurs habitats au fil du temps et à la grandeur du domaine d’étude. Les objectifs spécifiques de ce travail visent à estimer (1) les variations dans la diversité et dans la structure des communautés de poissons; (2) la connectivité des habitats des premiers stades de vie du grand brochet, et (3) l’impact des variations naturelles et des pressions anthropiques sur ces habitats vitaux, ainsi que sur la force des cohortes de cette espèce exploitée. Cet exercice permettra d’identifier les régions les plus favorables pour la complétion du cycle de vie du grand brochet en cartographiant les potentiels d’habitats de reproduction et de croissance des larves, en mesurant leur degré de connectivité, ainsi que les pertes reliées à plusieurs pressions anthropiques telles que l'agriculture.

 

Nous anticipons qu’une meilleure compréhension spatio-temporelle des liens unissant les populations de poissons, leurs habitats et des pressions subies à l’échelle du fleuve Saint-Laurent contribuera à développer une gestion prédictive de la ressource ichtyologique.

 

 

 

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